Hypertension : Histoire de la naissance du tensiomètre
Outil indispensable pour identifier l’hypertension, le tensiomètre est utilisé par tous les médecins et il a bien évolué depuis sa création.
En consultation, c’est la routine. En deux minutes, votre médecin mesure votre tension. Il s'agit de la pression du sang dans vos vaisseaux. À ses débuts, la mesure de la tension n’avait pourtant rien d’anodin.
Au 18ème siècle, le physicien Stephen Hales a eu l’idée farfelue de planter un long tube en verre de deux mètres dans l'artère d’un cheval. À un rythme régulier, le sang monte et descend dans le tube. Hales analyse alors que ces variations sont liés aux pulsations cardiaques.
À l’aide d’un manomètre, il mesure la pression sanguine. La méthode est un peu intrusive, elle nécessite tout de même d’ouvrir une artère !
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1896, le tout premier tensiomètre à mercure
Au 19ème, les sphygmographes apparaissent. Ils permettent de mesurer le pouls, sans inciser quoi que ce soit. Au fil des années et des avancées, les machines se perfectionnent, s’allègent jusqu’à donner en 1896, le brassard que vous connaissez.
Ce tensiomètre n’est toutefois pas encore très précis. Il ne mesure la pression sanguine que lors de la contraction du cœur, quand le sang est propulsé dans les artères.
Pour identifier l’hypertension, il faut aussi connaitre la pression sanguine lorsque le cœur est au repos.
Le stéthoscope, la solution de Nikolaï Korotkoff
Le médecin russe Nikolaï Korotkoff a la solution, le stéthoscope. Grâce à lui, les médecins entendent ce qu'il se passe dans les vaisseaux quand le cœur se contracte et quand il se relâche. Ils peuvent donc mesurer la pression sanguine dans les deux phases du cycle cardiaque.
D’ailleurs, le son de la circulation sanguine a un nom, il s'appelle "bruits de Korotkoff".
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