Michael Essien salue l'adoption du premier vaccin contre le paludisme
L'ancien joueur vedette des Black Stars estime que le déploiement massif du premier vaccin antipaludique est "une très bonne chose pour l'Afrique".
"Enfin". C'est avec ce mot qu'a réagi Michael Essien, l'ancienne légende du ballon rond, à l'annonce du déploiement du Mosquirix, ou RTS,S, le premier vaccin contre le paludisme pour les enfants. Car avant de devenir une star de Chelsea ou du Real Madrid, Essien s'amusait souvent pieds nus dans les rues d'une ville ghanéenne. Et comme des millions d'autres enfants vivant dans des zones endémiques, le jeune Essien a été atteint plusieurs fois par le paludisme (qu'on appelle aussi malaria).
"Avec le paludisme, vous tombez très, très malade", explique l'ancien milieu de terrain de Chelsea. Avant d'ajouter que "si vous avez de la chance, vous vous en sortez". Et justement, Essien en a eu. "Je suis toujours en vie". Mais deux de ses amis d'enfance sont morts de cette maladie transmise par des moustiques. Alors, lorsqu'il a appris que le premier vaccin antipaludique sera bientôt administré aux enfants en Afrique subsaharienne, l'ancien international ghanéen a ressenti un grand soulagement.
Le RTS,S, dont le nom commercial est Mosquirix, agit contre le parasite "plasmodium falciparum", transmis par les moustiques, le plus mortel à l'échelle mondiale et le plus prévalent en Afrique. Alors que certains pays comme le Niger ou la Côte d'Ivoire espèrent déjà recevoir ce vaccin, l'Alliance du Vaccin (Gavi) a annoncé qu'elle financerait le déploiement de ce sérum en Afrique sub-saharienne. Une décision qui ouvre la voie à son utilisation à grande échelle.
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Maladie très ancienne, signalée dès l'Antiquité, le paludisme se manifeste par de la fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires puis par des cycles de frissons, fièvre et sueur. Si elle n'est pas traitée à temps, elle peut être mortelle.Environ 90% des cas de paludisme dans le monde sont enregistrés en Afrique, où 260.000 enfants en meurent chaque année.
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