Lyna Mahyem : "On ne parle pas assez de la drépanocytose"
Quelques jours avant son concert au Trianon de Paris, Lyna Mahyem a accepté de faire un saut à la rédaction pour répondre à nos questions.
Près de sept mois après la sortie de son deuxième album, le bien-nommé Authentic, Lyna Mahyem s’apprête enfin à le défendre comme il se doit sur scène. A quelques jours de son passage dans la prestigieuse salle du Trianon à Paris, la chanteuse Franco-Algérienne se sent attendue.
Révélée en 2017 grâce à son remix de “92i Veyron” de Booba, appréciée par le public et par ses pairs, Lyna n'hésite pas à aborder des sujets sensibles dans ses chansons, comme la dépression, l'anxiété ou encore le harcèlement scolaire. Mais aujourd'hui, alors qu'elle est assise sur une chaise dans notre studio d'enregistrement, Lyna a l’air songeuse. Peut-être parce que cette "femme forte" s'apprête à se produire devant son public parisien. Ou peut-être parce qu'elle a accepté de jouer le jeu de La Consult' sur Allo Docteurs.
Engagée contre la drépanocytose
Résumer Lyna Mahyem au R'n'B serait mal la connaître. Outre sa carrière de chanteuse, elle est la porte-drapeau d'une tout autre cause : celle de la drépanocytose, la première maladie génétique dans le monde. "On n'en parle pas assez", regrette l'interprète de S.O.S. Pourtant, on estime qu'environ 50 millions de personnes dans le monde sont porteurs du trait drépanocytaire et donc susceptibles de transmettre cette affection génétique à leur descendance.
Quand elle ne joue pas avec les mots devant un micro, elle n'hésite pas à boxer les punching-balls. Accro au fitness, amoureuse de la danse, amatrice de football et de basketbal, Lyna Mahyem est une grande sportive.
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