Fessée, menace... comment éviter les violences éducatives ordinaires ?
Les mots et les gestes violents à l'égard d'un enfant peuvent entraîner des troubles. De plus, recourir à la violence n'est pas efficace pour changer le comportement d'un enfant.
Elles peuvent avoir des conséquences sur le développement de l'enfant et ses répercussions se voient même à l'âge adulte. Les violences éducatives ordinaires désignent les mots ou les gestes brutaux ou violents envers son enfant.
Le site 1000 premiers jours explique ce nom : "éducatives car les adultes pensent qu'elles éduquent les enfants et "ordinaires" parce qu’elles sont très fréquentes et parfois considérées comme normales". Les violences éducatives ordinaires consistent par exemple à donner une fessée, dévaloriser ou menacer son enfant avec des mots comme "tu n’es pas gentil" ou "je vais te laisser ici"...
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Les violences inutiles
Or les violences éducatives ordinaires ne sont pas efficaces pour changer le comportement de son enfant. Au contraire, la violence peut entraîner des troubles comme l’anxiété, l’agressivité, la dépression qui peuvent perdurer sur le long terme. En plus, cela perturbe la relation que l’on construit avec son enfant, et nuit à sa confiance en lui.
Alors, pourquoi ces violences sont-elles aussi banales ? Tout simplement parce que dans la majorité des cas, les parents reproduisent ce qu'ils ont connu dans leur enfance. Cela peut être très douloureux de revenir sur sa propre enfance, de remettre en cause l’éducation que l’on a reçue, car on ne perçoit pas forcément les effets négatifs que cela a pu avoir sur nous.
Les parents ne savent pas toujours que la violence peut avoir des conséquences négatives sur le développement et la santé de leur enfant tout au long de sa vie. Enfin, de nombreuses personnes pensent que ces violences aideront l'enfant bien à se comporter. D'autres ne savent pas comment gérer une crise autrement.
Quels réflexes à avoir ?
Rassurez-vous : en tant que parents, ce n’est pas toujours facile d’être chaleureux, constant et patient. Surtout quand on est fatigué, que l’on a peu de soutien ou lorsque notre enfant pleure beaucoup. Parfois, certains comportements de notre enfant peuvent être difficiles à vivre pour nous.
Si on sent monter de la colère ou de la violence en nous, on met son enfant en sécurité (dans son parc, son lit, sa chambre) et on s’isole pour se calmer. Si cela ne suffit pas, il faut passer le relais à l’autre parent, ou à un proche. Quand on se sent en difficulté, on n’hésite pas à en parler et à demander de l’aide à des personnes bienveillantes. Vous pouvez trouver du soutien dans votre entourage, de votre médecin ou encore d’associations.
Source : 1000 premiers jours
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