VIH au Gabon : à la recherche des patients "perdus de vue"
Dans la Nyanga, des centaines de malades du VIH/Sida éprouvent des difficultés à adhérer à leur traitement.
Attention, danger ! Le nombre de personnes atteintes du VIH/SIDA pourrait augmenter au Gabon. Selon le quotidien local L’Union, le Programme national de lutte contre le SIDA/MST estime que 900 malades sont perdus de vue dans la province de Nyanga. Il s'agit de patients à qui l'on a diagnostiqué le VIH/sida ou une co-infection avec la tuberculose (TB/VIH), mais qui ne se sont pas présentés à leur rendez-vous ou éprouvent des difficultés à adhérer à leur traitement. La tuberculose est d'ailleurs l'infection opportuniste la plus courante et la cause de décès la plus répandue chez les personnes atteintes du VIH/sida.
Et la pandémie de Covid-19 n'a pas uniquement compliqué la prise en charge, mais a atteint la prévention, les dépistages. Face à cette situation, les autorités gabonaises craignent que les patients "perdus de vue" contaminent d'autres personnes.
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Un combat difficile
Dans sa réponse au VIH, le Gabon fait aussi face à d'autres obstacles. Si le dépistage et les traitements antirétroviraux (ARV) sont gratuits depuis 2005, le protocole n'est pas toujours respecté. Pour éviter des ruptures de stock, le pays doit faire des progrès dans le renforcement de la chaîne d’approvisionnement et de gestion des intrants en particulier des antirétroviraux.
Et surtout, les personnes qui vivent avec le VIH ont besoin d’être soutenus par des pairs, de recevoir une éducation sur la santé sexuelle et reproductive à l’école et en dehors, afin de leur garantir un avenir sans VIH. Plus que jamais.
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