Quels sont les symptômes de la variole du singe ?
Trois mois après l'apparition de la variole du singe hors d'Afrique, plus de 28.000 contaminations ont été signalées dans le monde. Mais quels sont les symptômes spécifiques à ce virus ? On vous explique.
Les scientifiques et les autorités sanitaires commencent enfin à y voir plus clair sur les symptômes et la transmission du virus de la variole du singe. Ces dernières semaines, trois études, publiées dans les principales revues médicales, ont apporté plusieurs précisions sur les particularités de cette nouvelle épidémie.
Ces études, parues dans le British Medical Journal (MJ), le Lancet et le New England Journal of Medicine (NEJM) ont ainsi dressé un premier tableau clinique de la variole du singe, malgré des travaux précoces, réalisés à partir de quelques centaines de cas.
Quels sont les symptômes de la variole du singe ?
Comme pour le profil des personnes contaminées, l’épidémie de variole du singe se distingue également par ses symptômes. Deux signes principaux ont particulièrement été étudiés chez les patients :
- Un accès de fièvre, parfois accompagné de douleurs musculaires ;
- Des lésions sur le corps, notamment des éruptions cutanées vésiculeuses remplies de liquide, qui se transforment ensuite en croûtes.
Quels sont les risques ?
La plupart des autres symptômes sont bénins. Les personnes contaminées peuvent notamment développer :
- De la fièvre ;
- Des maux de tête ;
- Des douleurs musculaires ;
- Des gonflements des ganglions lymphatiques.
Ces symptômes peuvent toutefois engendrer de graves complications chez les enfants ou les personnes immunodéprimées.
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Qu'en est-il de la gravité de la maladie ? Près de 40 % des cas ont fait l'objet de complications, selon l'étude du Lancet, et un cinquième ont été hospitalisés selon celle du NEJM. “Aucune complication grave” n'a toutefois été recensée, rapporte cette étude, évoquant des données “rassurantes”.
Plusieurs décès ont néanmoins été recensés depuis le début de l’épidémie, au Brésil, en Espagne ou encore en Inde. Selon les autorités sanitaires de ces pays, il s’agissait d’hommes “jeunes” dont certains étaient “suivis à l’hôpital pour d’autres affections cliniques graves”.
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