Séisme au Maroc : une situation sanitaire dramatique
Un séisme a frappé le Maroc le 8 septembre 2023. Plus de 2.100 personnes ont été tuées, au moins 2.400 autres blessées. Les Marocains ne sont pas pour autant sortis d'affaire. Les besoins sur place restent énormes.
Dans ce genre de catastrophe, on pourrait penser que l'aide la plus essentielle est celle qui est apportée dans les premières heures, les premiers jours pour sauver les blessés coincés sous les décombres. Mais aujourd'hui, la population a toujours besoin de soins, dans différentes villes du Royaume, mais pas seulement. La plus grande partie de la population touchée est aujourd'hui isolée dans les montagnes du Haut-Atlas et coupée du monde.
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Et le pays aura plus que jamais besoin d'aide dans les semaines et les mois qui viennent. La Croix-Rouge a alerté la communauté internationale sur l'importance de l'aide pour le Maroc, évoquant des besoins pour "des mois voire des années". Selon le Centre marocain pour la recherche scientifique et technique (CNRST), l'épicentre du séisme se situait dans la province d'Al-Haouz, au sud-ouest de Marrakech. Si les équipes de secours sont déjà déployées sur place, elles évoluent dans des zones très difficiles d'accès.
Les blessures associées aux tremblements de terre
Les blessures inhérentes aux séismes sont des fractures très complexes, avec des traumatismes de la moelle épinière, des lésions à la tête aussi, et les membres sont parfois tellement écrasés que l'amputation est nécessaire. Il est encore impossible de connaître le nombre de personnes amputées, mais on sait que ce séisme en zone montagneuse a fait de gros dégâts à cause du type de constructions.
Dans les villages touchés par cette catastrophe naturelle, les constructions sont en argile. Mais la terre seule présente une faible résistance à la tension, elle n’est donc pas efficace contre les grands séismes. Et les Marocains n'ont pas eu de chance : le séisme a eu lieu à 23h et à cette heure, la plupart des habitants sont dans leur maison.
Que ce soit dans la région de Marrakech ou celle de Taroudant, les semaines et les mois qui arrivent s'annoncent difficiles. Les blessés s'accumulent, et ils ont besoin de soins. Une blessure mal soignée comporte des risques de gangrène, et donc d'amputation, donc il faut agir maintenant. Plus que jamais.
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