Quand les hôpitaux algériens refusent de soigner les malades du Covid
Faute de lits, certains hôpitaux algériens refusent de prendre en charge les malades du Covid-19. De quoi pousser le ministre de la Santé à sortir de ses gonds.
C’est le nerf de la guerre contre le Covid-19 ! Depuis le début de la pandémie, le nombre de lits disponibles en réanimation est un enjeu fondamental pour la riposte. Avec l’augmentation des contaminations et l'afflux de malades, quelques hôpitaux algériens commencent à saturer. A tel point que certains d'entre eux n'hésitent pas à refuser la prise en charge des malades du Covid.
Face à cette situation, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a mis en garde les directeurs des différents hôpitaux du pays contre tout refus d'hospitalisation de patients positifs au Covid-19 sous prétexte d'un manque de lits. Après avoir rappelé "la disponibilité de tous les moyens matériels et humains nécessaires pour faire face à la pandémie", Benbouzid a insisté sur"l’importance d’assurer la prise en charge idoine aux malades du coronavirus au niveau des hôpitaux, à la faveur de la disponibilité de tous les moyens humains et matériels, ainsi que les médicaments et les équipements préventifs que la Pharmacie centrale des hôpitaux se charge de les assurer en quantité suffisante face à cette pandémie".
Une vaccination difficile
Submergée par la quatrième vague de Covid-19, l'Algérie multiplie ses efforts pour éviter de répéter les erreurs observées lors de la précédente vague de contaminations. Après avoir doublé sa capacité de production d'oxygène médical, le pays n'exclut pas la possibilité de "recourir à des lits ordinaires de réanimation".
Selon le professeur Kamel Hayel, chef de services Covid-19 au CHU Mustapha Bacha, à Alger, 85 à 90 % des cas actuellement hospitalisés ne sont pas vaccinés. Malgré les nombreuses mesures prises par le gouvernement, la campagne de vaccination anti-Covid piétine. Jusqu'à quand ?
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