La santé mentale va très mal au Maroc
La crise sanitaire a éprouvé le moral des Marocains. A tel point que l’OMS tire la sonnette d’alarme.
Anxiété, dépression, auto-mutilations, voire suicides: avec la pandémie de Covid-19, un nombre croissant de Marocains souffrent de troubles mentaux. En Afrique, "il y a un sous-investissement tellement prononcé dans la santé mentale qu’il est incroyablement difficile de garantir l’accès aux soins", estime l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a publié, le 10 octobre, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, un état des lieux des services de soins psychiatriques dans 171 pays.
Selon ce nouvel Atlas de la santé mentale - le dernier datait de 2017 -, seulement 51% des 194 Etats membres de l’OMS ont déclaré avoir une politique ou un plan de santé mentale conforme aux instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits humains.
Au Maroc, où les hôpitaux publics peinent à libérer des lits pour de nouveaux patients, de nombreux personnes atteintes de troubles mentaux ou neurologiques ne bénéficient d'aucun traitement. Pourtant, selon la dernière étude en date, plus de 26% de Marocains sont atteints de troubles dépressifs , 9% d'anxiété et troubles anxieux, 5,6% de troubles psychotiques, 1% de schizophrénie, 2% d'abus d'alcool quand 1,4% correspondent d'une dépendance à l'alcool.
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