Maroc : 165 médicaments contre le diabète et le cancer bientôt remboursés ?
L’Agence nationale de l’assurance maladie intègre 165 nouveaux médicaments à sa liste de produits remboursables. Certains d'entre eux sont dédiés aux maladies chroniques comme le cancer, le diabète ou encore le rhumatisme.
On l'attendait, c'est officiel. Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, vient de publier un décret concernant le remboursement de 165 nouveaux médicaments via l’AMO (Assurance maladie obligatoire). Ces remboursements seront effectifs dès lors que le décret sera publié au bulletin officiel.
Parmi les futurs traitements remboursés, 70 médicaments sont destinés à la prise en charge de certaines maladies chroniques, comme le diabète, les hépatites B et C, le cancer et le rhumatisme. De bonne augure, quand on sait que la plupart de ces pathologies font des ravages sur le sol marocain.
Des médicaments essentiels
Autre bonne nouvelle pour les couples qui ont du mal à avoir un enfant, les médicaments contre l'infertilité sont aussi concernés par ces remboursements. Tout comme les traitements réservés aux personnes atteintes de dépression, ou encore des médicaments que les concitoyens ne cherchent plus à se faire rembourser. On peut notamment citer les antidiabétiques, les antibiotiques, les anti-glaucomateux, les anti-thrombotiques ou encore les traitements pour soigner la broncho-pneumopathie chronique…
L’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) a, depuis 2006, enregistré 4668 médicaments, dont 3015 génériques à sa liste de traitements remboursables. Et dès 2014, les autorités n'ont pas hésité à adopter un décret pour réduire le prix des traitements. Si depuis, plusieurs milliers de médicaments sont devenus moins chers, cela a poussé les géants de l’industrie pharmaceutique à demander la révision à la hausse du prix de plusieurs produits. Certains laboratoires ont même demandé le retrait de leurs médicaments, au grand dam des patients marocains. Maintenant que les autorités s'apprêtent à nouveau à réduire le prix de certains traitements, reste qu'il faudrait sans doute améliorer la formation des médecins spécialistes.
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