Les AVC frappent de plus en plus les Ivoiriens
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) touchent un nombre croissant d'adultes de moins de 65 ans en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire.
C'est l'une des principales causes de mortalité en Côte d'Ivoire, et la première cause de handicap acquis de l'adulte. Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représentent plus de 30% des affections rencontrées dans les services d’hospitalisation neurologique du pays. Chaque année, près de 15.000 Ivoiriens en sont victimes et 10.000 d'entre eux en meurent. Pourtant, une prise en charge très précoce peut éviter les complications et en limiter les séquelles.
L'Accident Vasculaire Cérébral qui correspond à un arrêt de la circulation sanguine dans une partie du cerveau, est la première cause de handicap. De nombreuses personnes gardent des séquelles plus ou moins graves après un AVC. Si la Côte d'Ivoire s'est récemment dotée d'un centre pour mieux lutter contre les AVC à Abidjan, ces affections sont toujours responsables de près de 10% des décès en milieu hospitalier chez les personnes âgées de 45 à 69 ans.
Les causes des AVC
Généralement, les AVC sont favorisés par l'hypertension artérielle, mais également par d'autres facteurs comme la sédentarité, l'obésité ou le tabagisme. Mais l'attaque cérébrale peut survenir dans deux cas. Tout d'abord, quand un vaisseau est bouché par un caillot sanguin. La partie du cerveau irriguée par ce vaisseau manque alors d'oxygène. Résultat : des neurones meurent. C'est ce qu'on appelle l'AVC ischémique ou l'infarctus cérébral. Un AVC peut aussi être lié à un saignement dans le cerveau. L'hématome comprime les structures avoisinantes, c'est l'AVC hémorragique.
L'AVC est une urgence, car chaque minute perdue entraîne la destruction de deux millions de neurones. En fonction de la zone atteinte, différents signes neurologiques sont possibles. Une paralysie ou un engourdissement de la moitié du visage ou de toute une partie du corps, une impossibilité à sourire, une diminution de la force, des difficultés pour parler ou pour trouver ses mots peuvent aussi survenir brutalement. Si un de ces symptômes apparaît brutalement, il ne faut pas hésiter à appeler le Service d’aide médical d’urgence (SAMU) .
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