Le Sénégal et la Mauritanie tentent de faire face à la forte hausse des maladies bucco-dentaires
Alors que l’Afrique est confrontée à la plus forte hausse des maladies bucco-dentaires dans le monde, des pays du continent tentent de sauver le sourire de leurs populations.
C'est une priorité de second rang dans de nombreux pays d'Afrique. Pourtant, le continent est confronté à la plus forte hausse des maladies bucco-dentaires dans le monde. Selon l'Organisation mondiale de la santé, environ 44 % de la population de la Région africaine sont touchés par une maladie de la bouche. Les affections bucco-dentaires les plus courantes sont les caries dentaires, les maladies parodontales graves, la perte de dents et les cancers de la cavité buccale.
Au Sénégal, où "plus de 76 % de la population adulte ont des caries dentaires", les autorités ont mis en place un plan stratégique national 2022-2026 pour la santé bucco-dentaire. "Ce document est l’excellente référence pour faire le plaidoyer et obtenir des ressources, dans le but de mettre en place des services, les équiper, les organiser et les faire fonctionner au bénéfice des populations. Le plan va s’arrimer à la politique nationale, ainsi qu’aux directives et recommandations internationales", explique Dr Barnabé Gning, le directeur général de la Santé.
Des perturbations de l'apprentissage en Mauritanie
Alors que la plupart des maladies bucco-dentaires peuvent être évitées sans assistance médicale, grâce à un mode de vie sain, à une alimentation équilibrée et à une bonne hygiène bucco-dentaire, la Mauritanie multiplie les campagnes de sensibilisation. Surtout depuis que des études ont révélé, en 2019, que le taux de caries dentaires dans le milieu scolaire frôlait les 80%.
Une bien mauvaise nouvelle, vu les maladies bucco-dentaires ont un impact social et économique néfaste qui entraîne une perte de productivité, ainsi que des perturbations de l’apprentissage chez les élèves.
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