La zlabia est beaucoup trop sucrée
Très consommée dans les pays du Maghreb, la zlabia peut rapidement être dommageable pour votre santé.
Attention à ne pas manger trop gras, trop salé ou trop sucré ! Nous connaissons tous ce message présent sur les écrans depuis quelques années. Ce qui ne coupe pas forcément l'appêtit des amateurs de pâtisseries orientales telles que la "chebakia", la "zlabia", la "ghriba", la "bassboussa" et tant d'autres. Parmi ces délices sucrés qui sont consommés essentiellement durant le Ramadan, la zlabia séduit beaucoup de monde en Algérie, en Tunisie et même dans certaines régions du Maroc. Pourtant, elle est dangereusement sucrée.
Selon la Pr Samia Zekri, spécialiste en médecine interne à l'hôpital de Birtraria, "une seule zlabia représente 16 à 17 morceaux de sucre", soit environ 80 grammes, et donc 3 fois les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) : pas plus de 25 grammes par jour. Face à un tel déluge de poudre blanche dans nos assiettes, le cerveau en demande toujours plus, comme une addiction. De nombreuses études montrent ainsi que le sucre crée une forte dépendance et altère la régulation de l'appétit. À forte dose, il menace notre équilibre nutritionnel et provoque diabète, surpoids, caries ou encore maladies cardio-vasculaires.
Attention à l'huile de friture
Autre point noir de la zlabia, sa préparation. Frite dans de l'huile chaude, cette pâtisserie jaune et orange peut devenir dangereuse, si l'huile de friture a déjà été utilisée. Car dans ce cas, le gâteau cuit dans des graisses trans. Ce qui transforme cette sucrerie en aliment potentiellement cancérigène, alerte la Pr Samia Zekri au micro du journaliste algérien Ahcene Chemache.
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