La variole du singe gagne du terrain en Afrique de l’Ouest
Selon l’OMS, le Ghana, la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone font partie des nombreux pays africains à avoir enregistré des cas avérés ou suspects.
Partie du Royaume Uni, la variole du singe est arrivée en Afrique. Cette zoonose s’est propagée jusqu’à toucher certains pays de la Cedeao qui ont décidé de renforcer leurs dispositifs. "Le Ghana et le Maroc, qui n'avaient pas enregistré de cas de variole du singe auparavant, ont maintenant respectivement 5 et 1 cas confirmés. L'Éthiopie, la Guinée, le Libéria, le Mozambique, la Sierra Leone, le Soudan et l'Ouganda, tous les pays sans incidents antérieurs ont également signalé des cas suspects. Ce qui est clairement une situation inhabituelle qui touche de plus en plus de pays", a signalé la Dre Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, en marge d’une rencontre virtuelle organisée à la mi-juin.
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Une réponse universelle souhaitée
Pour la fonctionnaire
onusienne, l'augmentation des cas de variole du singe est une urgence sanitaire à laquelle il faut faire face rapidement. "Nous
devons éviter d’avoir deux ripostes différentes à la variole du singe : une
pour les pays occidentaux, qui ne connaissent pas de transmissions importantes,
et une autre pour l’Afrique", a-t-elle conseillé.
"Nous devons
travailler ensemble et mener des actions conjointes au niveau mondial, qui
prennent en compte l’expérience, l’expertise et les besoins de l’Afrique. C’est
la seule façon de s’assurer de renforcer la surveillance et de mieux comprendre
l’évolution de la maladie, tout en généralisant la préparation et la riposte
pour endiguer toute propagation", a-t-elle ajouté.
Découverte pour
la première fois chez l’homme en 1970 dans la région africaine, la variole du
singe est une maladie ré-émergente virale qui peut se transmettre de l’animal à
l’homme, mais aussi d’une personne à une autre par un contact étroit avec une
personne infectée ou des objets (vêtements, draps...).
Selon l’OMS, les symptômes, qui durent entre 2 et 4
semaines, comprennent généralement une éruption cutanée ou des lésions, de la fièvre, des maux de tête intenses, des douleurs musculaires, des maux de dos,
une baisse d’énergie et des ganglions lymphatiques enflés. Le taux de létalité
s'élève de 3 % à 6 %, ajoute l’OMS.
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