En Guinée, le préservatif en rupture de stock !
Le préservatif connait depuis le mois de juillet une rupture dans les structures sanitaires du pays. Une association guinéenne craint une explosion des maladies sexuellement transmissibles.
Il est parfois difficile de convaincre la population, notamment les plus jeunes, d'utiliser un préservatif pour se protéger et protéger leur partenaire. Mais que peut-on faire quand ce moyen de contraception et de prévention des maladies sexuellement transmissibles connait depuis juillet une rupture dans les structures sanitaires d'un pays ?
C'est ce qui se passe ces jours-ci en Guinée. L'association guinéenne pour le bien-être familial vient de tirer la sonnette d'alarme sur le risque que cela peut représenter sur la santé de la population.
"Les gérants d'hôtel nous alertent"
C'est la responsable de la planification familiale de l'association guinéenne pour le bien être familiale (AGBEF) au-cours d'un entretien accordé à notre rédaction qui a fait cette annonce. "Il y a une rupture de stock totale de préservatif à la DPS, la dépôt pharmaceutique, même chez nous ici. Les gérants d'hôtel et autres nous alertent chaque jour. C'est très dangereux car la rareté fait la valeur et les prix de ceux qu'on peut encore trouver risquent de s'envoler", détaille Hélène Keleba.
En rappelant les vertus du préservatif, elle lance un appel aux autorités afin de leur venir en aide. Ce manque de condom présente un double risque. Il pourrait augmenter le risque des infections sexuellement transmissibles y compris le VIH / SIDA si la population décide de s'en passer. Mais aussi son coût dans les pharmacies et la facture pour ceux qui continueront à s'en procurer.
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