Du dépistage au traitement, tout ce qu'il faut savoir sur le cancer de la prostate

Moins fréquent que l'adénome de la prostate, le cancer de la prostate provoque souvent des symptômes urinaires. Un dépistage précoce permet une prise en charge plus rapide et moins invasive.

Dr Charlotte Tourmente
Rédigé le
Le cancer de la prostate est moins fréquent qu'un adénome
Le cancer de la prostate est moins fréquent qu'un adénome

Quels symptômes ?

Les symptômes d'un cancer de la prostate comprennent des envies urgentes et/ou plus fréquentes d'uriner, accompagnées d'une diminution du jet, des réveils nocturnes pour aller uriner. Il peut y avoir des douleurs ou brûlures en urinant, ainsi que du sang dans l'urine ou le sperme. 

Attention, ces symptômes ne sont pas obligatoirement synonymes de cancer, il peut s'agir d'un adénome (tumeur bénigne, non cancéreuse) ou d'une prostatite, inflammation de la prostate.  

Quels examens ?

Pour confirmer le diagnostic d'un adénome de la prostate, plusieurs examens sont effectués : un toucher rectal permet d'évaluer le volume augmenté et la consistance plus dure et irrégulière de la prostate. En cas de suspicion de cancer, le dosage du PSA, ou prostatic specific antigen, qui est une protéine naturellement présente dans le sang, met en évidence un taux nettement augmenté.

Attention, celui-ci augmente avec l'âge, après une éjaculation, en cas de prostatite, d'hypertrophie bénigne mais aussi de cancer. Seule la biopsie avec l'analyse des cellules de la prostate, permet de confirmer avec certitude un cancer, faite sous échographie. L'analyse est parfois faite, après l'ablation de la prostate.

La prise en charge dépend de la taille du cancer, de son agressivité, du fait qu'elle reste localisée à la prostate ou déjà étendue aux alentours, voire dans d'autres organes (métastases). Il peut s'agir d'une simple surveillance pour le stade le plus faible, ou elle fait appel à la chirurgie, à la radiothérapie (externe ou "interne" avec la curiethérapie), à l'hormonothérapie et/ou à la chimiothérapie notamment en cas de métastase. D'autres techniques se développent, comme les ultrasons focalisés, qui entraîneraient moins d'effets secondaires. 

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