Diabète, stress, cancer… Tout ce qui impacte la sexualité des Marocains
Le stress, le diabète, le cancer… Plusieurs troubles ou maladies peuvent avoir un effet néfaste sur la vie sexuelle de certains patients. Le Dr Saadani Fadwa, médecin psychothérapeute et sexologue dans un cabinet privé à Casablanca nous éclaire sur le sujet.
Il y a l’impact physiologique direct, et l’impact psychologique. Tous deux sont liés et mènent, de front, la vie dure aux personnes atteintes de certaines maladies. Chez les Marocains, la tendance est assez ressemblante à celle des étrangers, avec toutefois quelques différences culturelles. "Dans ma pratique de sexologue, je remarque que les patients consultent de façon prédominante pour quatre ou cinq troubles : vaginisme, baisse du désir sexuel et troubles de l’orgasme chez les femmes. Troubles de l’érection et éjaculation précoce chez les hommes. D’autres troubles sont bien sûr présents mais dans de moindres proportions", explique Dr Saadani Fadwa Médecin psychothérapeute et sexologue en cabinet privé à Casablanca, à Allodocteurs.Africa.
La maladie peut créer une fatigue, des douleurs, une baisse de qualité de vie… ou même un traitement, font que l’acte sexuel peut devenir compliqué.
Psychologie des Marocains face à la maladie
Outre la maladie elle-même, les Marocains peuvent avoir une mauvaise image due à leur maladie ou leurs difficultés sexuelles. "Le retentissement psychologique avec parfois une altération de l’image de soi, de la déprime ou même de la dépression, la peur et l’anxiété pour la santé, éventuellement la perte d’intérêt pour la sexualité. Des problèmes conjugaux liés à la maladie peuvent aussi retentir sur la sexualité : manque de soutien du conjoint, incompréhension, communication absente ou négative", détaille Dr Saadani.
Ce stress et cette incapacité à avoir des relations sexuelles ne sont toutefois pas à confondre avec l’asexualité qui est une absence d’intérêt sexuel. Selon la sexologue, les personnes asexuelles développent des sentiments amoureux sans pour autant les lier à une dimension sexuelle. Ceci est considéré comme une orientation sexuelle et non un trouble.
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