Coronavirus : l’Algérie fait face à une deuxième vague, selon un professeur
Les chiffres annoncés, ces derniers jours, par le ministère algérien de la Santé sèment le doute. Certains scientifiques parlent déjà d’une deuxième vague du coronavirus (Covid-19).
Un professeur algérien tire la sonnette d’alarme. L’Algérie connaît une "deuxième vague" de la pandémie de coronavirus (Covid-19), estime le pneumologue Salim Nafti. Le scientifique alerte sur un virus devenu plus contaminant, à l'heure où l’Algérie a franchi ces derniers jours le cap des 500 nouveaux cas quotidiens.
"Nous sommes actuellement dans une période assez difficile de la pandémie du coronavirus. On parle de rebond ou de recrudescence… mais, je m’excuse, c’est une deuxième vague comme cela a été observé un peu partout dans le monde. Ce qui se passe ailleurs se passe aussi chez nous", affirme de manière catégorique le Pr Nafti dans une déclaration accordée à TSA.
De la rigueur contre le relâchement
Selon le Pr Nafti, cette deuxième vague est la conséquence du relâchement de la population suite au déconfinement partiel. "Il en a fallu de peu. Juste un petit déconfinement pour laisser les gens prendre les transports en commun et la réouverture des commerces et nous voyons les résultats", a-t-il constaté.
Toujours d'après le scientifique, la rigueur suppose de sanctionner "tous ceux qui ne respectent pas les consignes sanitaires pour casser la chaîne de transmission et la propagation du virus. Elle s’impose par la force de la loi et à tous les niveaux", juge Pr Nafti qui insiste fortement sur le port du masque. A la date du 16 juillet, l'Algérie est le pays maghrébin le plus durement touché par la pandémie de coronavirus. On comptabilise, pour l'heure, 20770 malades du coronavirus, dont 1040 morts et près de 14800 guérisons.
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