Aucun cas de variole du singe détecté au Sénégal, mais d'autres zoonoses identifiées
Alors que la variole du singe gagne du terrain hors d'Afrique, le Sénégal semble épargné par cette zoonose virale. Mais cela ne l'empêche pas d'accorder une importance particulière à d'autres maladies transmises par les animaux.
Depuis début mai, la variole du singe se propage. Si cette zoonose virale (une infection transmissible de l'animal à l'homme ou de l'homme à l'animal) sévit habituellement dans certains pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique Centrale, le Sénégal est pour l'heure épargné. A ce jour, 21 maladies zoonotiques ont été détectées sur le sol sénégalais, mais seules six d'entre elles sont jugées prioritaires. Il s'agit de la rage, de la grippe aviaire zoonotique, de la tuberculose bovine, de l’Anthrax, de la fièvre de la vallée du Rift et des maladies à virus Ebola/Marburg.
A l'heure où ces lignes sont écrites, la variole du singe ne fait pas partie de la liste des maladies ré-émergentes jugées prioritaires par les autorités sénégalaises.
"Une seule santé" face aux zoonoses
Pour contrer les zoonoses qui sévissent au Sénégal, les autorités misent sur l'approche "One Health" ("une seule santé", en français). Lancé dans le cadre de la propagation de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest, ce programme vise à promouvoir une approche pluridisciplinaire et globale des enjeux sanitaires. Une bonne nouvelle, quand on sait qu'au moins 60% des maladies humaines infectieuses ont une origine animale.
L’enjeu est d’encourager la collaboration effective des organismes de recherche œuvrant en santé humaine et vétérinaire ainsi qu’en environnement. Le concept est promu par les institutions internationales que sont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).
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