Au Sénégal, première pierre posée au Centre national d’oncologie
Le président sénégalais Macky Sall a posé la première pierre d'un vaste chantier : le Centre national d’oncologie à Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de Dakar.
Il est très attendu ! Le futur Centre national d'oncologie sera implanté dans la nouvelle ville de Diamniadio, à la sortie de Dakar, sur une superficie de 3 hectares. Les travaux vont durer deux ans et le financement est quasi bouclé grâce à la Corée du Sud qui va supporter les ‘’50 milliards’’ du montant retenu, renseignait déjà en juillet 2019 le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott. Cette nouvelle structure est appelée ‘’à traiter tous les types de cancer’’, assure le président Macky Sall. Une bonne nouvelle, vu l'évolution du nombre de nouveaux cas recensés chaque année au Sénégal.
Pour améliorer la prise en charge des malades du cancer, le Centre national d'oncologie sera doté d’équipements de pointe. Pour le président sénégalais, la construction de cet institut marque une étape importante dans la riposte contre cette ‘’pathologie redoutable’’, constituant la deuxième cause de décès dans le monde, avec 8,8 millions de morts en 2015, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Vers une prise en charge intégrale gratuite ?
Macky Sall a eu ‘’une pensée pieuse’’ pour les malades du cancer de son pays, leur faisant part de sa compassion et formulant des ‘’vœux de prompt rétablissement’’. En 2020, 11.307 nouveaux cas de cancers dont 7.893 décès ont été diagnostiqués au Sénégal selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Cité par l’APS, le président sénégalais dit avoir demandé alors à son ministre de la Santé et de l’Action sociale d’étudier la faisabilité d’une prise en charge intégrale à terme du cancer par chimiothérapie pour l’ensemble des malades. En attendant, Macky Sall a évoqué la possibilité de rendre gratuits, ‘’à partir de janvier’’, les intrants destinés à la chimiothérapie, faisant valoir que le cancer chez les femmes en particulier représente ‘’un fardeau’’ pour les malades et leurs familles.
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