Au Sénégal, la santé des femmes et des enfants avant tout !
En adhérant à l'initiative Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent (ISMEA), le Sénégal veut faire des progrès progrès en santé maternelle et infantile.
Les enfants et les femmes d'abord. Au Sénégal et partout en Afrique subsaharienne, de nombreuses femmes meurent chaque jour de causes évitables découlant de complications liées à la grossesse et à l’accouchement. Dans la région, en raison de l’accès limité à des services de soins de santé de qualité, les enfants de moins de cinq ans sont 16 fois plus susceptibles de mourir que les enfants des régions développées. Rien que ça.
Alors que les progrès en santé maternelle et infantile sont menacés par la crise du Covid-19, le Sénégal mise sur le projet ISMEA (Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent), pour arriver à corriger les disparités notées entre les régions en matière de services essentiels de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent. "Avec ce projet d’un montant de 70 milliards FCFA couvrant six régions (Kédougou, Kolda, Sédhiou, Tambacounda, Ziguinchor et Kaffrine), nous comptons améliorer l’utilisation des services essentiels de Santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent", a indiqué le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
Limiter la mortalité maternelle et infantile
En adhérant à l'initiative ISMEA, qui a été financée conjointement par les Instituts de recherche en santé du Canada, Affaires mondiales Canada et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), le Sénégal veut s'attaquer à certaines des causes fondamentales du taux élevé de mortalité maternelle ou infantile, incluant le mariage précoce et forcé, les grossesses précoces, et les besoins insatisfaits en matière de planification familiale ainsi que de services et d’information sur la santé sexuelle et génésique.
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A terme, le projet ISMEA permettra de "recruter 1000 agents de services médicaux", selon le docteur Oumar Sarr, coordinateur du projet au Sénégal. Ce dernier ajoute que cette initiative va faciliter"la réinsertion socioéconomique de 2.430 adolescentes déscolarisées et le maintien de 8.100 filles à l’école". Enfin, l'initiative, qui sera mise en oeuvre pendant 5 ans, permettra d’acquérir 41 ambulances, 12 couveuses et 10 unités de néonatalogie.
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