7 mythes sur la ménopause à zapper absolument
S’il s’agit d’une étape naturelle dans la vie d’une femme, les mythes l’entourant en angoissent plus d’une. Sept fausses idées à démystifier.
En raison de l’allongement de la durée de vie, le nombre de femmes ménopausées a augmenté au niveau mondial. En 2021, les femmes âgées de 50 ans et plus représentaient 26% de la population féminine mondiale. Une proportion qui était de 22% dix ans plus tôt, selon les chiffres des Nations unies.
Malgré cette augmentation notable, les mythes ont tout de même la vie dure. Voici sept fausses informations qui ne cessent de pulluler sur la toile.
Toutes les femmes vivent la ménopause de la même manière
Tout comme la période de grossesse, les ressentis sont propres à chaque femme. L’expérience hormonale change en fonction des facteurs biologiques, socioculturels et du mode de vie. La culture aussi peut influer sur les sentiments d’une femme durant cette période.
La prise de poids
En réalité, il ne s’agit pas vraiment de deux actions liées. Le métabolisme ralenti avec l’âge, ce qui engendre souvent une prise de poids. Il est donc conseillé de faire de l’exercice régulièrement et de manger sainement.
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La ménopause survient à la cinquantaine
Selon les groupes ethniques, les régions et l’hérédité, la ménopause peut survenir avant la quarantaine, à la cinquantaine, ou encore à la soixantaine.
Les bouffées de chaleur comme symptôme commun
Les bouffées de chaleur ne sont pas un symptôme commun à toutes les femmes. Pour celles qui en ont lors des deux premières années après la ménopause, cela a tendance à diminuer au bout de sept ans dans 60% des cas.
Une libido en chute libre
Là encore, ce n’est pas directement la ménopause qui fait chuter la libido. La déprime survenant à ce moment ainsi que la sécheresse vaginale peuvent mener à un manque de désir. Toutefois, tout cela peut se régler en consultant son médecin.
Les sautes d’humeur
Halte-là ! La ménopause n'est pas le synonyme d'une dépression. Ce qui arrive souvent, à contrario, ce sont les nuits écourtées et des bouffées de chaleur incontrôlables qui peuvent mener à une mauvaise humeur voire une irritabilité.
L'hormonothérapie, très risquée pour la santé
Cette fois-ci, ce n’est pas tout à fait faux. L’utilisation d’hormones augmente le risque de contracter un cancer du sein, mais elle peut aussi réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Selon des études, les avantages l’emportent sur les risques pour les femmes âgées de moins 60 ans, en bonne santé et souffrant de bouffées de chaleur modérées à sévères.
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