Au Gabon, les antirétroviraux sont de nouveau disponibles
Après quatre mois de pénurie, ces médicaments qui permettent de stopper l'évolution du VIH, le virus responsable du Sida, sont enfin arrivés sur le sol gabonais.
Fin du calvaire. Les Gabonais atteints du VIH vont enfin pouvoir accéder aux antirétroviraux (ARV). Le 26 avril dernier, le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a annoncé la réception d'un nouveau stock de ces médicaments qui permettent de contrôler le virus et d’empêcher sa transmission sexuelle à d’autres personnes. De quoi mettre fin à une pénurie qui dure depuis le début de l'année.
Un autre lot d'ARV est attendu au mois d'août, selon le ministre qui a aussi annoncé la mise en place d'une stratégie visant une gestion rationnelle de ces médicaments vitaux dans les différents Centres de Traitement Ambulatoire (CTA).
Mauvaise planification des besoins des malades
La pénurie d'ARV au Gabon serait liée à "la faible qualité de la planification des besoins, de l’organisation de toute la chaîne d’approvisionnement et de gestion des intrants en particulier des antirétroviraux, et l’insuffisance des fonds au moment opportun", estime Françoise Ndayishimiye, directrice de l’ONUSIDA au Gabon.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), "toute interruption du traitement peut entraîner des complications comme une résistance aux médicaments". S'il est pour le moment difficile de mesurer l'impact de la pénurie d'ARV au Gabon, espérons que la vie des 46.000 personnes vivant avec le VIH (PVVH), qui ont boudé le Bactrim 960, ne soit pas en jeu.
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