Au Bénin, "au moins 1 femme sur 10 se présente en consultation pour pertes blanches"
Au Bénin, les pertes blanches constituent l’un des premiers motifs de consultation en gynécologie. Ces écoulements peuvent s'avérer inquiétants lorsqu'ils présentent certains aspects.
Elles constituent l’un des premiers motifs de consultation en gynécologie au Bénin ! Les pertes blanches, connues sous le nom de leucorrhées, sont des écoulements non sanglants (qui ne contiennent pas de sang) et qui proviennent soit de la vulve ou du vagin. C'est donc un phénomène physiologique totalement normal que l'on observe chez la femme de façon cyclique. Ces pertes blanches dont la couleur est semblable au blanc d'oeuf ne constituent pas un symptôme. Cependant, elles peuvent devenir pathologiques dans certains cas.
"Au moins 1 femme sur 10 se présente en consultation pour pertes blanches", nous précise le Docteur Fanny A. Hounkponou, gynécologue obstétricienne en service au centre hospitalier universitaire départemental du Borgou (Chud-Borgou)
Quand la perte blanche devient anormale
Ce phénomène physiologique de la femme peut quelques fois s'avérer inquiétant surtout lorsqu'il devient anormal. Lorsque la femme constate que ces pertes blanches deviennent particulièrement épaisses, collantes et/ou changent de couleur alors qu’elles sont censées être translucides ou blanchâtres.. Ces pertes ont la particularité d'avoir des signes associés, comme des brûlures. "Ça peut sentir du poisson pourri", détaille la gynécologue. Ces leucorrhées peuvent également être accompagnées de démangeaisons et quelques fois de douleur. Les conséquences des pertes blanches pathologiques peuvent être très sévères. Toujours selon la gynécologue, "le changement de la perte blanche signifie qu'il y a infection et cette infection peut remonter à travers l'appareil génital et à long terme la femme aura des difficultés à tomber grosse".
Lorsque la femme constate une modification de l’apparence, de l’abondance ou de la couleur des pertes blanches, il est important de consulter un personnel soignant afin de déterminer le germe responsable de ce changement pour un traitement adéquat et efficace du germe.
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