Arrêter de fumer : pourquoi c'est un bonheur
A l'occasion de la journée mondiale sans tabac, ce dimanche 31 mai, voici tout ce qu'il faut savoir pour renoncer aux cigarettes.
C'est un fait. La consommation de tabac est un facteur de risque pour les principales maladies non transmissibles –crise cardiaque, accident vasculaire cérébral, cancer, diabète, asthme et autres maladies chroniques – auxquelles sont imputables au total 60% des décès. Dans les 54 pays africains, les maladies non transmissibles devraient représenter plus de 50% des décès d’ici 2030, contre 25% en 2004.
Certes, c'est difficile d'arrêter de fumer du jour au lendemain. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) explique que "la dépendance tabagique fait intervenir plusieurs phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques". Mais il est amplement prouvé que c’est possible d'arrêter sa consommation de tabac.
Comment arrêter de fumer
Services d’aide par téléphone, conseils, médicaments... il existe de nombreux moyens efficaces pour renoncer au tabac. Mais pour arrêter de fumer, il faut déjà vous convaincre de deux choses :
- Arrêter, c’est important et je veux me libérer du tabac.
- Je peux arriver à renoncer au tabac.
Ceux qui veulent renoncer au tabac peuvent se motiver par ces différents points :
- Dans les 20 minutes qui suivent l'arrêt du tabac, votre rythme cardiaque et votre pression sanguine diminuent.
- Dans les 12 heures suivantes, votre taux sanguin de monoxyde de carbone redevient normal.
- Au bout de 2-12 semaines, votre circulation s’améliore et votre fonction pulmonaire augmente.
- Dans les 1-9 mois, la toux et l’essoufflement diminuent.
- Dans l’année votre risque de cardiopathie coronarienne diminue de près de moitié.
- Dans les 5 ans votre risque d’accident vasculaire cérébral redevient le même que pour un non-fumeur 5 à 15 ans après l’abandon du tabac.
- Dans les 10 ans votre risque de cancer du poumon tombe à près de la moitié de celui d’un fumeur et votre risque de cancer de la bouche, de la gorge, de l’oesophage, de la vessie, du col de l’utérus et du pancréas diminue.
- Dans les 15 ans le risque de cardiopathie coronarienne redevient le même que pour un non-fumeur.
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