Ali Bongo : "Je me sens bien"
Dans le premier entretien accordé à la presse locale depuis son accident vasculaire cérébral en 2018, Ali Bongo Ondimba se veut rassurant sur son état de santé.
Il s'en remet bien. Près d'un an après avoir été victime d'un accident vasculaire cérébral, Ali Bongo Ondimba (ABO) va mieux. "Je me sens bien. Et de mieux en mieux chaque jour", a affirmé le président gabonais lors d'un entretien accordé au quotidien L'Union.
Après avoir passé plusieurs mois en convalescence à Rabat, au Maroc, le président Bongo a rapidement tronqué son fauteuil roulant contre une canne. "Désormais, il n'a plus besoin d'aucune aide pour se déplacer et il s'exprime normalement". Certes, physiquement, ABO ne sera plus jamais le même. Il va devoir s’astreindre à une rigoureuse hygiène de vie, se montrer prudent, se ménager. Sur le plan psychique, en revanche, il n’a rien perdu de ses facultés", explique Marwane Ben Yahmed, directeur de publication de Jeune Afrique et proche d'Ali Bongo.
"J’irai jusqu’au bout de ma mission"
Si le président qui a perdu "plus d'une trentaine de kilos" espère que ses compatriotes vivront "beaucoup mieux demain qu’aujourd’hui", il se fixe comme objectif de "consolider notre système de santé et de protection sociale et tirer pleinement profit de l’économie verte".
"Quand vous avez traversé pareille épreuve, vous prenez conscience de beaucoup de choses. Aujourd’hui, je suis plus que jamais déterminé à rendre à mon pays ce qu’il m’a donné, à lui être utile et le conduire vers un avenir meilleur. J’irai jusqu’au bout de ma mission pour répondre à l’appel de nos compatriotes, en particulier les nécessiteux", promet Ali Bongo. Et c'est tout le mal que l'on souhaite pour un pays qui manque cruellement d'hôpitaux bien équipés. Et ce n'est pas le ministre de la Santé, qui a accouché d'une femme sur la route, qui infirmera ces propos.
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