En Centrafrique, la variole du singe se propage toujours !
De nouveaux foyers de la variole du singe sont observés en République Centre-africaine pour la sixième année consécutive. A tel point que le virus est considéré comme une menace de santé publique au pays.
Elle sévit toujours. Un demi-siècle après son identification pour la première fois en République démocratique du Congo en 1970, la variole du singe ou encore monkeypox continue de se propager. Si le virus de l'orthopoxvirose simienne (nom scientifique de la variole du singe) est similaire à celui de la variole humaine, maladie éradiquée en 1980, cette zoonose (virus transmis à l’être humain par les animaux) est considérée comme moins grave. Mais elle peut aussi être mortelle, dans 1 à 10% des cas.
Selon l'OMS, entre octobre 2018 et mars 2019, 34 cas ont été notifiés en Centrafrique, dont deux décès. Et depuis 2013, plusieurs foyers ont été découverts dans différentes parties du pays. Une situation qui a poussé l'Institut Pasteur de Bangui à considérer le virus de la variole du singe comme une "menace de santé publique" en RCA.
Une maladie méconnue
Si pendant plusieurs années, les scientifiques pensaient que la variole du singe était -comme son nom l'indique- transmise par les singes, ce sont plutôt les rongeurs qui seraient à l'origine de la transmission. Ou même les deux : les singes et les rongeurs. Une chose est sûre, la maladie se caractérise par de la fièvre, des courbatures et le gonflement des ganglions lymphatiques.
Elle est aussi identifiable par des lésions qu'elle provoque sur la peau. Cette maladie se transmet à l'homme par un contact avec des fluides d'animaux contaminés. Mais elle peut, dans de rares cas, se transmettre d'homme à homme. Pour l'heure, aucun traitement ou vaccin n'existe. Et nul doute qu'elle n'a pas fini de dévoiler tous ses secrets.
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