A La Réunion, l'épidémie de grippe est déjà là
L’épidémie saisonnière de grippe a démarré à La Réunion. Depuis ces dernières semaines, le nombre de consultations pour grippe, à la fois en médecine de ville et à l’hôpital, est en augmentation constante.
C'est parti... alors, protégez-vous ! L’épidémie saisonnière de grippe a démarré à La Réunion et elle a déjà tué. C'est l’ARS Océan Indien, c'est à dire les autorités de santé locales, qui le disent. "Depuis ces dernières semaines, le nombre de consultations pour grippe, à la fois en médecine de ville et à l’hôpital, est en augmentation constante. Plusieurs patients ont été hospitalisés pour une forme grave de la grippe et deux personnes sont décédées", explique l'ARS.
Comme en 2017 et 2018, l’épidémie saisonnière de grippe a commencé de manière tardive cette année. Depuis mi-août, les consultations pour syndrome grippal augmentent :
- chez les médecins du réseau sentinelles : 55 700 consultations estimées.
- dans les services d’urgences des 4 hôpitaux de l’île : 21 patients ont été admis en réanimation pour grippe grave dont 2 sont décédés
Deux armes : hygiène et vaccin
Les autorités rappellent donc aussi "l’importance de renforcer les mesures d’hygiène pour limiter la transmission de la maladie, se protéger et protéger son entourage, notamment les plus vulnérables". Par ailleurs, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, qui devait se terminer fin août, a été prolongée. Aussi, les personnes fragiles qui ne sont pas encore vaccinées (personnes âgées, personnes atteintes de certaines maladies chroniques, femmes enceintes, …) sont invitées à le faire sans tarder, d'autant que La Réunion ne se vaccine pas assez. Alors, à vos vaccins !
Si vous avez une suspicion d grippe pour vous même ou votre entourage, agissez sans tarder. "Les personnes qui présentent des symptômes évocateurs de grippe clinique, associant des signes généraux (fièvre, frissons, malaise général, céphalées, myalgies) et des signes respiratoires (catarrhe des voies aériennes supérieures, toux, dyspnée), doivent prendre contact avec leur médecin traitant", précise encore l'ARS.
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