Vaccination en Algérie : tout a basculé en 2016
La vaccination n’a plus à prouver son efficacité même si elle fait encore l’objet de nombreux procès partout dans le monde. En Algérie, tout se passait bien, jusqu’en 2016...
L'histoire de la vaccination remonte ! Tôt dans l’histoire de l’humanité, l'homme comprit que survivre à une maladie, lui permettra d’être épargné lors des épidémies suivantes. L’idée de répondre au mal par le mal est née.
En Algérie, malheureusement, cette histoire s'est poursuivie par une descente aux enfers.. Nous sommes en juillet 2016, et le ministère de la santé annonce le décès de deux nourrissons âgés de deux mois dans une clinique privée à Rouiba (banlieue Est d’Alger), après “leur vaccination au Pentavalent". C’est l’indignation totale ! Une crainte exacerbée par une autre polémique autour de la campagne de vaccination contre la rubéole et la rougeole dans les établissements scolaires en 2017.
Pas de vaccin, plus de victimes !
Un an plus tard, Zoubir Harrat, directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie, est revenu sur cet incident et la perte de confiance engendrée dans un entretien au Soir d’Algérie. "En 2017, il y a eu une réticence quant au procédés de vaccination et les conséquences ont été lourdes ! Lors du Hadj 2017, les morts recensés n’avaient malheureusement pas été vaccinés contre la grippe", déplorait-il dans le quotidien.
Les résultats de l’enquête diligentée par le ministère de la Santé n’ont pas été révélés mais l’institut Pasteur assure que la vaccination n’y est pour rien. “Les procédures sont très longues et compliquées. Nous avons annoncé les résultats, le vaccin n’est pas mis en cause dans cette affaire", avait insisté Zoubir Harrat.
Le vaccin de retour ?
Le mal est fait. Depuis 2016, les associations des parents d’élèves exigent le consentement des parents pour toute vaccination. Une vaccination des enfants qui était jusque là, une obligation pour les parents. Dramatique lorsque l’on sait que les vaccins sont plus efficaces quand l’ensemble d’une classe d’âge est vaccinée….
Aujourd'hui, le spectre du vaccin tueur continue de planer dans l’inconscient collectif… Souhaitons qu’internet et l’éveil intellectuel que vit la société algérienne, soient autant de facteurs, qui permettent doucement, mais surement le retour vers une logique implacable : celle de la nécessité de se faire vacciner !
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