Tresses, défrisages... quand les coiffures rendent les femmes chauves
Contrairement aux idées reçues, les femmes sont aussi concernées par la calvitie. Aujourd'hui, beaucoup d'Africaines perdent leurs cheveux à cause des tresses ou des défrisages.
Lisses ou tressés, c’est en général ce que veulent les femmes africaines pour leurs cheveux. Pour cela, elles n'hésitent pas à se faire des tresses, des lissages ou des tissages. Mais ces pratiques peuvent être à l'origine d'une alopécie de traction, c'est-à-dire une perte de cheveux progressive liée à certaines coiffures à risque où les cheveux sont tirés avec force. 30% des femmes africaines sont concernées par ce problème, d'après une étudie publiée dans la revue médicale "Clinical, Cosmetic and Investigational Dermatology".
Alors que certaines croyances estiment que les tresses favorisent la croissance des cheveux, c'est bien le contraire qui se produit. En tirant sur leurs cheveux, nombreuses sont les femmes qui finissent par perdre le peu qu'elles ont. Même constat pour les tissages et les perruques. Ces deux pratiques capillaires facilitent ou aggravent la perte des cheveux, à cause de la colle qui est utilisée pour les mettre en place. Et visiblement, la situation ne devrait pas s'arranger dans les prochains mois. D'après une enquête, les Africaines dépensent près de 6 milliards de dollars par an en tissages et tresses et perruques. Rien que ça !
Attention au défrisage
S'il y a bien une pratique capillaire à bannir, c'est le défrisage. Ce "soin" consiste à lisser les cheveux avec des produits défrisants. Mais les composants de ces derniers peuvent faciliter et aggraver la perte de cheveux. Alors que bon nombre de femmes du continent se sentent plus belles avec des cheveux longs et lisses, il semble de plus en plus important que l'on apprenne à s'aimer soi-même, à apprécier son africanité. Et cela passe par :
- opter pour un look naturel
- éviter tous les produits chimiques
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