Rwanda, Algérie, Maroc, Tunisie... qui va accueillir le siège de l'Agence africaine du médicament ?
Huit pays africains sont en lice pour abriter le siège de cette nouvelle agence de l'UA.
Ce sera l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, le Rwanda, l'Ouganda, la Tanzanie ou le Zimbabwe. L'Union Africaine (UA) a récemment dévoilé les huit pays en lice pour accueillir le futur siège de l'Agence africaine du médicament (AMA).
Alors que l’accès à des médicaments abordables et de qualité s'impose comme un enjeu majeur de santé publique en Afrique, le projet de création de l'Agence africaine du médicament (AMA) végétait depuis 2009. Entrée en vigueur en novembre dernier, la deuxième agence sanitaire du continent (après le CDC africain) est née d’une initiative conjointe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Union africaine (UA). Calquée sur le modèle de l’Agence européenne du médicament (EMA), cette nouvelle organisation de l'UA sera chargée d'assurer la disponibilité des médicaments et des vaccins sur le continent africain. Elle devra aussi renforcer la lutte contre les faux médicaments ainsi que les produits médicaux contrefaits ou de qualité douteuse ou inférieure. Rien que ça.
Avantage au Maghreb
Et s'il est pour l'heure impossible de savoir qui est en pôle, certains médias algériens n'hésitent pas à placer l'Algérie et le Rwanda parmi les favoris. Difficile de confirmer cette théorie, mais certains candidats disposent clairement d'une petite longueur d'avance. C'est notamment le cas des pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) qui répondent, plus ou moins, à leurs besoins en médicaments : à 50% pour le Maroc, à 60% pour l'Algérie et à 75% pour la Tunisie.
Pour les différents pays en lice, abriter le siège de cette organisation internationale est perçu comme un exploit. Mais alors qu'une délégation de l'UA vient d’achever une tournée d’inspection dans ces territoires, le suspens touche à sa fin. Actuellement, les experts de l'Union Africaine préparent un rapport comprenant un classement des différentes candidatures, selon des critères prédéfinis. Il faudra donc attendre la deuxième réunion de la Conférence des Etats parties, pressentie en juillet prochain, pour en savoir plus. Wait and see...
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