Rougeole : le Cameroun s'apprête à lancer une campagne de vaccination gratuite
Face à la rougeole, le Cameroun tente de rattraper le retard causé par l’apparition de la Covid-19 sur son territoire, tout en vaccinant le plus grand nombre d'enfants.
Elle est toujours là ! La rougeole continue de sévir au Cameroun, à l'heure où la pandémie de coronavirus y gagne du terrain. Interrompue fin mars en même temps que les vaccinations contre la fièvre jaune et la diphtérie pour cause de pandémie, la vaccination des enfants contre cette maladie s'apprête à reprendre. En attendant, les autorités ont recensé 15 victimes et plus de 1.200 personnes atteintes de ce mal qui est causé par un virus qui gagne les voies respiratoires et se diffuse rapidement dans l'ensemble de l'organisme
En 2018, la rougeole a tué plus de 140.000 personnes dans le monde. Aujourd'hui encore, elle fait des ravages chez nous, au Cameroun. Et les jeunes enfants non vaccinés sont les plus exposés au risque de rougeole et de complications éventuellement mortelles.
Objectif : Rattrapage
Pour garantir l’immunité et prévenir les flambées, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande d’administrer 2 doses de vaccin car environ 15% des enfants vaccinés n’acquièrent pas une immunité dès la première dose. Face à cette situation, les autorités sanitaires ont décidé d'organiser une deuxième campagne de vaccination. Contrairement à la précédente, celle-ci sera gratuite.
La première dose du vaccin anti-rougeole a été administrée aux enfants de 9 mois, en même temps que celui de la fièvre jaune. Mais rappel de la rougeole devait être fait entre 12 et 15 mois. Selon les responsables du programme élargi de vaccination qui n'ont pas encore précisé la date de la prochaine campagne, la deuxième dose du vaccin antirougeoleux va permettre de rattraper le retard causé par la pandémie de coronavirus (Covid-19).
L'OMS rappelle qu'entre 2000 et 2016, on estime que la vaccination antirougeoleuse a évité 20,4 millions de décès, faisant de ce vaccin le meilleur investissement dans la santé publique.
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