Ramadan : comment dire stop à la malbouffe
Plusieurs heures de jeûne pendant le mois de Ramadan, suivies d’un repas copieux, ont un impact négatif sur la digestion, le sommeil, la prise de poids… Trop de maux provoqués par un ennemi : la malbouffe. Et si on lui disait adieu une fois pour toute ?
Il y a de quoi festoyer ! Chaque soir durant le mois de Ramadan, à l’heure du repas de la rupture du jeûne (qu’on appelle ftour ou iftar), les tables des fidèles sont toujours généreusement garnies. Ces mets, bien que délicieux, n’en demeurent pas moins des bombes caloriques. Trop de sucre, de gras, d’huile… un cocktail à haut risque pour la ligne et la santé !
Il est toutefois possible de ne pas y renoncer entièrement. Il suffit pour cela de les revisiter. "Aujourd'hui, il devient de plus en plus aisé de revisiter les recettes de Chebakia, harira, betbout dans une version allégée et bonne pour la santé", explique la Marocaine Salma Abid, conseillère diététique au Centre Fit&Diet qui est basé à Casablanca.
Nous substituons les ingrédients gras et sucrés par des ingrédients sains et allégés afin que la préparation soit moins calorique et nutritive. Le sucre est généralement remplacé par du miel, du sirop d'agave ou d’érable, la farine blanche est remplacée par de la farine complète, d'avoine, l'épeautre ou le sarrasin et pour substituer le beurre nous utilisons de l'huile de coco ou de Colza.
Abandonner la malbouffe progressivement
Pour dire adieu à ces mauvaises habitudes, il faut tout d’abord parvenir à les identifier. En commençant par repérer la malbouffe. Ce mot seul ne veut pas dire grand-chose. Il faut donc ouvrir son réfrigérateur et identifier les aliments problématiques : pizzas, chocolats, sandwichs, boissons gazeuses, huile de palme…
Il faut aussi veiller à lire les étiquettes afin de connaître la composition des produits qui serviront à préparer des plats à la maison. Nul besoin d’ajouter une sauce toute prête en grande quantité souvent très riche en matières grasses et en sucres alors qu’il est possible de la faire soi-même. D’une manière générale, il faut éviter au maximum de consommer des plats préparés et des aliments prêts à manger en dehors des yaourt et des fromages.
Il reste toutefois des personnes qui ont beaucoup de mal à se passer de malbouffe. Là, le problème n’est plus seulement alimentaire selon Salma Abid : "L'addiction à la malbouffe existe. Il s'agit d'un des troubles de conduites alimentaires lié à des déséquilibres émotionnels et hormonaux chez la personne qui en souffre. Dans ce cas de figure, un suivi psychologique ou médical sera judicieux". Pour tous les autres, il est encore temps de cacher une fois pour toute cette boîte de biscuits !
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