Plus d'un million d'enfants africains ont reçu le premier vaccin contre le paludisme
Alors qu'au moins 260.000 enfants meurent chaque année en Afrique du paludisme, le premier vaccin antipaludique commence à être administré.
Le déploiement est encore timide. Six mois après que l'OMS ait recommandé le déploiement massif du RTS-S, le premier vaccin contre le paludisme chez les enfants, en Afrique subsaharienne et dans des zones à risque, les vaccinations commencent sur le continent.
A ce jour, plus d'un million d'enfants au Ghana, au Kenya et au Malawi ont reçu, grâce à un programme pilote, au moins une dose du premier vaccin antipaludique, s'est félicitée l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
"Un monde sans paludisme"
"Ce vaccin n'est pas simplement une percée scientifique, c'est un changement de vie pour les familles à travers le continent africain", estime dans le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, dans un communiqué diffusé à quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, ce 25 avril. Le patron de l'agence onusienne souligne aussi le "besoin urgent de développer des outils meilleurs et en plus grand nombre pour sauver des vies et aller vers un monde sans paludisme".
Le "RTS,S", fabriqué par le géant pharmaceutique britannique GSK, est "un vaccin de première génération, qui pourrait être complété à l'avenir par d'autres vaccins à l'efficacité similaire ou supérieure", estime encore l'OMS, en saluant les progrès dans le développement d'autres sérums et de nouveaux traitements.
Le "RTS,S" agit contre le parasite "plasmodium falciparum", transmis par les moustiques, le plus mortel à l'échelle mondiale et le plus prévalent en Afrique. Et selon les estimations, ce sérum peut sauver la vie de 40.000 à 80.000 enfants africains par an. Rien que ça.
Source : AFP
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