Mon enfant a des TICS nerveux, dois-je m'inquiéter ?
Un œil qui cligne tout seul, des grimaces involontaires, des bruits bizarres en provenance de sa gorge… les enfants, comme les adultes, expriment leur stress à travers de nombreux tics nerveux. Faut-il paniquer ?
En cette période de rentrée, vous pourrez remarquer de nombreux tics nerveux sur le visage ou le corps de votre enfant. Ils sont généralement intempestifs, et donc inconscients. Les tics apparaissent généralement entre 5 et 8 ans et touchent quatre fois plus souvent les garçons que les filles. Est-ce inquiétant ?
On ne connaît pas la cause des tics, on pense néanmoins qu'il y aurait dans certaines régions du cerveau un problème de maturité neuronale, ce qui expliquerait parfois la disparition des tics à l'âge adulte. Mais si les tics perdurent pendant plusieurs mois et s’accompagnent d’autres symptômes, il est nécessaire de consulter un professionnel de la santé. De même si le tic évolue : il peut passer par exemple d’un raclement de gorge à un clignement de l’œil. Dans ce cas, on dit qu’il a changé de localisation.
Mais pas de panique, les tics font partie du développement de l’enfant et ne sont qu’une réponse à une situation stressante. Toutefois, il y a des degrés de gravité et cela peut aller du simple tic, au tic complexe.
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Les différents tics
Le tic simple, de premier niveau est un clignement de l’œil, une contraction des muscles, une rotation de l’épaule, des grimaces… les tics moteurs complexes s’établissent autour de comportements normaux mais répétitifs comme des gestes déplacés, le besoin de toucher un objet en particulier, la répétition d’une secousse de tête…
Il y a aussi les tics vocaux simples, avec des bruits en provenance de la bouche, des raclements de gorge, des grognements… et les tics vocaux dits complexes s’accompagnant d’injures. Enfin, il ne faut pas confondre tics et troubles obsessionnels compulsifs. Les tocs se font de manière compulsive, comme allumer et éteindre la lumière, se laver très souvent les mains en pensant être contaminé, vérifier plusieurs fois que la porte d’entrée est bien fermée.
Si les tics ou tocs deviennent handicapants pour l’enfant, il ne faut pas hésiter à consulter un pédopsychiatre.
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