L'Algérie dit adieu au paludisme !

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a officiellement reconnu : l’Algérie est le troisième pays africain à avoir éradiqué le paludisme, après l’île-Maurice en 1973 et le Maroc en 2010.

Badr Kidiss
Badr Kidiss
Rédigé le , mis à jour le
La femme du moustique anophèle est vecteur de transmission du parasite qui déclenche le paludisme.
La femme du moustique anophèle est vecteur de transmission du parasite qui déclenche le paludisme.

Si le parasite a été identifié pour la première fois au monde en 1880, à l’hôpital militaire de Constantine en Algérie, ce n’est qu’un siècle et demi plus tard qu’il a été éradiqué du pays. Ce qui symbolise une étape importante dans la lutte contre cette maladie.

Le succès de l'Algérie dans la lutte contre la maladie peut être attribué principalement à un personnel de santé bien formé, à la fourniture d'un diagnostic et d'un traitement du paludisme grâce à des soins de santé universels et à une réponse rapide aux flambées de maladie. Ensemble, ces facteurs ont permis au pays d'atteindre et de maintenir un taux de paludisme nul”, peut-on lire dans un communiqué de l’OMS.

Une Afrique sans palu ?

Pour rappel, l’OMS ne certifie qu’un pays est sans paludisme qu’à partir du moment qu’il est prouvé qu’aucune transmission autochtone de la maladie (qui ne vient pas de l’étranger) n’a eu lieu pendant au moins 3 années consécutives.

Une chose est sûre : en éradiquant le paludisme, l’Algérie montre la voie à d'autres pays africains. Car oui, on peut lutter contre cette maladie qui se transmet à l’homme par la piqûre d’un moustique infecté, en menant des actions audacieuses et en s’appuyant sur l’évolution de la science. Plus que jamais.

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