Le vaccin anti-Covid de Pfizer serait toujours efficace contre le variant Omicron
Bonne nouvelle, le vaccin anti-Covid de Pfizer protège à 70% contre les cas sévères, selon une étude sud-africaine.
Il y a de l'espoir ! Si les premières données révèlent que le variant Omicron serait à l'origine de formes légères du Covid-19, cette nouvelle souche mutante continue sa course folle. Depuis son apparition fin novembre, Omicron a déjà été détecté dans 77 pays. A tel point que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que ce variant se propage plus rapidement qu'aucune autre souche donnant le Covid-19 à ce jour.
Mais une nouvelle étude sud-africaine élaborée par la première assurance maladie privée du pays, Discovery, avec les scientifiques du Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC), lève le voile sur l'efficacité du vaccin Pfizer contre Omicron."La double dose du vaccin Pfizer montre une efficacité de 70% dans la réduction des hospitalisations", a déclaré lors d'une conférence de presse en ligne le président de Discovery, Ryan Noach. Le vaccin était auparavant efficace à 93% contre les cas sévères. Avant d'ajouter que "l'efficacité du vaccin est sensiblement réduite avec un nombre élevé de contaminations brèves chez les personnes vaccinées".
Risque de réinfection
L'étude montre une efficacité à 33% contre le risque de contamination, avec un nombre élevé de réinfections, contre 80% contre le précédent variant dominant Delta. Les malades qui avaient déjà été contaminés par Delta présentent un risque de réinfection de 40%, ceux infectés par le variant Bêta, 60%, selon les résultats. Mais "la gravité des cas est 25% inférieure à ceux de la première vague de pandémie l'an dernier", a souligné le Dr Cheryl Cohen, de l'Institut national des maladies transmissibles (NICD), qui a participé à l'étude. La présidente de la SAMRC, organisation publique de recherche médicale, Glenda Gray, a estimé ces résultats "extrêmement encourageants", rappelant que "le vaccin est conçu pour protéger contre les hospitalisations et les décès".
"Malgré des cas moins sévères, les systèmes de santé pourraient être débordés par le volume des contaminations, compte tenu de la propagation rapide d'Omicron", a cependant mis en garde M. Noach. Ces résultats portant sur les trois premières semaines de la vague marquée par Omicron "doivent être considérées comme préliminaires car ils peuvent changer au cours de cette vague" de pandémie, a-t-il ajouté.
L'Afrique du Sud, qui a lancé la vaccination des 12-17 ans, connaît une hausse exponentielle des contaminations depuis l'apparition d'Omicron, à l'origine de 90% des cas. C'est officiellement le pays africain le plus touché par le virus avec plus de 3,1 millions de cas et plus de 90.000 morts. Un peu plus d'un quart de la population de 59 millions est complètement vaccinée, bien plus qu'ailleurs en Afrique mais loin derrière le reste du monde. Le pays administre les vaccins Johnson & Johnson et Pfizer, plus de 20 millions de doses de ce dernier ayant été inoculées à ce jour. Le gouvernement a récemment annoncé une troisième dose à partir de janvier.
Source : AFP
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