Coronavirus : "les Africains sont les moins «cobayes» de tous"
Dans une tribune publiée sur le journal "Le Monde", le chercheur Fred Eboko revient sur la polémique déclenchée par deux scientifiques français proposant de tester sur le continent un vaccin contre le coronavirus.
Le chercheur Fred Eboko revient dans une tribune chez nos confrères du Monde sur la légitime controverse, après des propos tenus en France. Retrouvez ici le début de son texte :
La controverse issue de l’échange entre deux scientifiques sur la chaîne LCI, mercredi 1er avril, provoque un déferlement de réactions. L’indignation du public et des personnalités, notamment en Afrique et dans la diaspora, vis-à-vis du dérapage verbal des deux hommes est aussi forte que légitime. Pour autant, la déferlante contre les essais cliniques en Afrique est paradoxale, fantasmagorique et instructive. Ces réactions charrient autant de contresens qu’elles mettent en scène l’imaginaire d’une partie des opinions publiques africaines ou afrodiasporiques dans un domaine précis où l’Afrique est au mieux un point aveugle, au pire un angle mort.
Les médicaments que nous consommons tous les jours, y compris en Afrique, ceux que nous achetons dans les pharmacies de Paris, Nairobi, Pékin, Abidjan ou New York, prescrits par ordonnance, sont issus d’essais cliniques pratiqués sur des humains. Idem pour les vaccins qui figurent sur nos carnets de vaccination, y compris ceux des enfants et adultes africains. Les protocoles pour les essais cliniques sont précédés d’une série de précautions éthiques et déontologiques dont les manquements entraînent l’interdiction ou l’interruption des essais.
Pour lire la suite de cette tribune du chercheur Fred Eboko, publiée sur le journal "Le Monde", cliquez ICI
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