Coronavirus en Algérie : vers une deuxième vague de contaminations ?
Alors que l'on s'approche de la barre des 3.000 cas déclarés de coronavirus, le directeur général de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) met en garde contre le risque d’une deuxième vague de contaminations.
Sans langue de bois. A l'heure où l'Algérie recense 2910 cas confirmés de coronavirus, le Dr Fawzi Derrar, directeur général de l’Institut Pasteur d'Algérie (IPA) s'inquiète de l'évolution de la pandémie. "Il faut prendre le temps de la réflexion à propos du déconfinement au risque de connaitre une 2e vague de l’épidémie", explique le Dr Derrar dans une déclaration accordée à la radio Chaîne III.
A quelques jours du début du mois sacré de Ramadan, le patron de l'Institut Pasteur estime que "revenir à des regroupements de masse reviendrait à réveiller le virus de nouveau" et "compromettre les efforts qui ont été fournis jusque-là". Avant d'ajouter que "scientifiquement, un virus qui circule beaucoup a une plus grande probabilité de muter vers plus de sévérité et de résistance. Si les citoyens ne respectent pas le confinement et feront redémarrer l’épidémie"
Un relâchement des citoyens
Cette sortie du DG de l’institut Pasteur n’est pas anodine. Selon plusieurs médias, ce risque existe car en Algérie, tout le monde commence à se relâche. Un laisser-aller qui s’explique peut-être par les messages rassurants de certains membres du Comité scientifique de surveillance et de suivi de l’épidémie du Covid-19 ainsi que certains spécialistes, selon le DG de l’IPA.
Toujours selon le virologue algérien, la menace d’une seconde vague de l’épidémie n’est pas à écarter, surtout en cas de relâchement dans le respect du confinement. Avant de préciser que "le pays connaît une situation de stabilité précaire et nous ne sommes pas sortis d’affaire".
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