Cancer colorectal : quels symptômes doivent alerter ?
Chaque année, près de 2 millions de cas de cancers colorectaux sont recensés dans le monde. Si le dépistage permet de diagnostiquer tôt ce type de cancer, plusieurs facteurs peuvent également vous alerter. On vous dit tout.
Troisième cancer le plus fréquent, derrière le sein et le poumon, le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus mortel dans le monde avec 916.000 décès en 2020. Pourtant, lorsqu’il est diagnostiqué tôt, il guérit dans neuf cas sur dix. La plupart du temps, le cancer colorectal apparaît après 50 ans. Des campagnes de dépistage sont donc organisées.
Quels sont les comportements à risque ?
Il existe plusieurs facteurs de risque pouvant favoriser un cancer du côlon :
- L'âge ;
- Le fait d'avoir un polype ou un antécédent personnel ou familial de cancer du côlon ou du rectum ;
- Le mode de vie (alimentation pauvre en fibre et/ou riche en viandes rouges et en charcuteries, consommation d'alcool, surpoids/obésité, sédentarité, tabagisme) ;
- Le fait de souffrir d'une MICI, maladie inflammatoire chronique des intestins.
Une coloscopie est effectuée lorsque le dépistage diagnostique une suspicion de cancer. Mais plusieurs symptômes peuvent également alerter sur l’évolution d’un cancer au niveau du côlon ou du rectum.
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Quels sont les symptômes du cancer colorectal ?
Les symptômes peuvent englober :
- Des troubles du transit intestinal (constipation, diarrhée, nausées, vomissements, des selles plus étroites que d’habitude ou des efforts d’expulsion des selles douloureux et inefficaces) ;
- Du sang dans les selles ;
- Des douleurs abdominales ou rectales ;
- Une perte de poids inexpliqué ;
- Une grande fatigue ;
- De la fièvre qui dure.
D'autres maladies peuvent provoquer ces mêmes symptômes. Il est donc important d'en parler à son médecin traitant lors d’une consultation.
Comment se déroule le dépistage ?
Dans 60 à 80 % des cas de cancer colorectal, le point de départ est un polype. Il s'agit d'une grosseur bénigne mais qui peut lentement évoluer vers une tumeur cancéreuse. Pour la détecter, la coloscopie est l’examen privilégié. En dehors de cet examen, les campagnes de dépistage misent aussi sur un test rapide à réaliser chez soi avec un simple prélèvement de selles, qui sera ensuite analysé pour détecter la présence de sang.
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