Bramsito se confie sur son burn-out
À l'occasion de la sortie de son dernier album Enchanté, l'artiste Bramsito a fait sa Consult'. Une immersion dans la tête de l'ancien membre du 92i, le label de Booba.
Ils sont de plus en plus nombreux à en parler. Les artistes n'hésitent plus aujourd'hui à évoquer leurs états d'âme dans leur musique. Pour comprendre ce qui se passe dans la tête du rap francophone, on a imaginé la Consult' : une interview filmée d'un rappeur qui déblatère ses maux. Après avoir rencontré RK, Kofs, Jarod, Mehdi YZ et tant d'autres, on a eu le plaisir d'échanger avec Bramsito.
Celui qui a récemment sorti son nouvel album, Enchanté, continue de développer son univers pop-urbain gorgé de références à l'Afrique. Auteur, compositeur, topliner et interprète, l'ancien membre du 92i est aux antipodes de l’egotrip. S'il chante la beauté de la femme noire avec un sourire ravageur, Bramsito trempe aussi sa plume dans un quotidien visiblement désenchanté.
"J'ai frôlé le burn-out"
Face à notre caméra, ce jeune Congolais d'origine explique que son rythme de travail effréné entre 2016 et 2018, soit trois albums en trois ans, a eu raison de sa santé mentale et l'a poussé à lever le pied. S'il se livre sans concession sur son quotidien dans un entretien disponible sur YouTube, Bramsito évoque également un fléau en Afrique : le blanchiment de la peau.
Bramsito en a également profité pour parler de l'importance du sport à ses yeux : "Le sport et la musique, c'est lié. C'est important de repousser ses limites, de faire du sport et de regarder ce qui se passe autour de soi".
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