Une épidémie de chikungunya touche le Tchad
Depuis le 14 août dernier, un peu plus de 3000 cas de chikungunya ont été identifiés à Abéché. Les autorités tchadiennes appellent la population à se faire dépister, alors qu'un traitement "gratuit" est proposé aux patients.
Encore une épreuve. Après la Covid-19 et le paludisme qui s’est déclaré fin juillet à Abéché, le Tchad affronte aujourd'hui le chikungunya, une maladie transmise à l'homme par des moustiques femelles infectées. Selon le gouverneur de la province du Ouaddaï, Brahim Seïd Mahamat, au moins 3000 cas de chikungunya ont été identifiés dans la même ville d'Abéché.
Ces patients ont droit à un traitement gratuit fourni par la délégation sanitaire de la province du Ouaddaï dont Abéché est le chef-lieu. Son directeur, le docteur Abdelmahmout Chène, explique que toutes les dispositions sont prises pour un suivi optimal des personnes contaminées. Le responsable invite par ailleurs les populations à se faire dépister et leur conseille, en guise de prévention, de ne pas se traiter avec les médicaments de la rue.
Comment se protéger du chikungunya
A l'heure où le système sanitaire tchadien semble bousculé par la pandémie de coronavirus (Covid-19), le chikungunya peut faire des ravages. Cette maladie, qui se manifeste généralement entre 4 et 8 jours après la piqure, se caractérise par l'apparition brutale de fièvre souvent accompagnée d'arthralgie. Si les complications graves ne sont pas fréquentes, les personnes âgées peuvent mourir des suites du chikungunya.
Pour se protéger de ce mal et éviter les piqures de ces moustiques qui ont la faculté de résister à certains insecticides, il est recommandé de :
- Supprimer les eaux stagnantes où les moustiques peuvent se reproduire
- Eliminer les déchets solides
- Poser des moustiquaires aux fenêtres
- Porter des vêtements à manches longues
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