Coronavirus : fin de traitement pour le président algérien

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, infecté par le nouveau coronavirus et hospitalisé depuis fin octobre en Allemagne, a achevé son traitement et "subit actuellement des examens médicaux", a annoncé dimanche la présidence algérienne dans un communiqué.

Badr Kidiss avec AFP
Badr Kidiss avec AFP
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Le président algérien a achevé son protocole de soins (photo d'illustration)
Le président algérien a achevé son protocole de soins (photo d'illustration)

"Le staff médical qui l'accompagne assure que le président Tebboune a achevé le protocole de soins prescrit et subit actuellement des examens médicaux post-protocole", selon un communiqué lapidaire. Ce communiqué a été diffusé "en application des instructions" de M. Tebboune pour "informer l'opinion publique de l'évolution de son état de santé", a souligné la présidence.

Tebboune est soigné dans un hôpital spécialisé allemand depuis le 28 octobre. Il y avait été transféré en urgence après l'annonce de cas suspects de Covid-19 dans son entourage proche. Il s'était placé en isolement quelques jours plus tôt. A son arrivée en Allemagne, il avait été aussitôt admis dans "l'un des plus grands hôpitaux spécialisés" du pays pour subir des "examens approfondis". Des rumeurs et certains journaux proches du pouvoir ont fait état la semaine dernière d'un "retour imminent" à Alger du président âgé de 74 ans.

"Son état de santé s'améliore"

Dans un communiqué relayé par la présidence, M. Tebboune avait tenu personnellement, le 8 novembre, à "rassurer le peuple algérien qui attend son retour au pays", affirmant "que son état de santé s'améliore". Son hospitalisation à l'étranger a empêché M. Tebboune de prendre part le 1er novembre au référendum sur une révision constitutionnelle, un des projets phares du président algérien.

Si le "oui" l'a emporté, le scrutin a toutefois été marqué par une abstention record dans l'histoire de l'Algérie et un désaveu massif du régime. L'absence prolongée du chef de l'Etat a réveillé l'écho, pour beaucoup d'Algériens et dans les médias, de la vacance du pouvoir lors de l'hospitalisation de l'ancien président déchu Abdelaziz Bouteflika après son grave accident vasculaire cérébral en 2013.

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