Coronavirus : en Chine, un premier africain contaminé

Alors que le bilan provisoire du coronavirus 2019-nCoV ne cesse de s'alourdir, un étudiant africain vient d'être contaminé par cette mystérieuse pneumonie virale en Chine.

Badr Kidiss
Badr Kidiss
Rédigé le , mis à jour le
Le bilan du coronavirus ne cesse de s'alourdir (Illustration)
Le bilan du coronavirus ne cesse de s'alourdir (Illustration)

Le nombre de cas augmente ! L’épidémie de coronavirus 2019-nCoV a déjà contaminé plus de 17.200 personnes dans le monde, dont plus de 360 mortellement. Face à cette situation, plusieurs pays africains ont lancé des mesures de précaution sanitaires supplémentaires, tout en organisant des rapatriements. Mais beaucoup d'étudiants et de travailleurs de notre continent sont encore coincés à Wuhan, une ville qui est coupée du monde depuis plus d'une semaine. 

Aujourd'hui, le premier africain atteint par cette mystérieuse pneumonie virale vient d'être enregistré en Chine. Il s'agit d'un étudiant camerounais âgé de 21 ans qui vient d'être admis en soins intensifs à l'hôpital de Jengzhou. Ce cas survient, seulement quelques jours après que les étudiants camerounais aient demandé leur rapatriement. "J’ai perdu le sommeil. C’est mon enfant qui est atteint pas le virus. Si les autorités camerounaises avaient réagi depuis qu’on appelle au secours, mon fils serait depuis parti de la Chine", regrette Bassam Georges, père du malade camerounais, au micro de nos confrères de Cameroon-info. 

Une vague d'inquiétude gagne l'Afrique

Si pour le moment, aucun pays africain n'a enregistré un cas confirmé d'infection au coronavirus, les cas suspects se multiplient. Du Botswana à l'Algérie, nombreuses sont les personnes qui présentent certains signes du coronavirus. En attendant les résultats de leurs analyses de ces malades qui sont placés en isolement, l'Afrique retient son souffle.

Car malgré toute la bonne volonté des différents gouvernements africains, les systèmes de santé de la plupart des pays du continent restent fragiles. De quoi inquiéter l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui redoute que le virus se propage dans des pays dont les systèmes de santé sont plus faibles.

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