Coronavirus au Bénin : "il n'y a pas de raison de s'inquiéter"

Alors que la pandémie de coronavirus (Covid-19) s'accélère au Bénin, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, a présenté un bilan de la situation épidémiologique du pays.

Badr Kidiss
Badr Kidiss
Rédigé le
Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, appelle à la vigilance (photo d'illustration)
Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, appelle à la vigilance (photo d'illustration)

1199. C'est le nombre de personnes atteintes par le nouveau coronavirus (Covid-19) qui ont été identifiées au Bénin, depuis l'apparition de cette maladie infectieuse sur le territoire. Si le nombre de contaminations et de décès continue d'augmenter, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, s'est voulu rassurant au moment de présenter le bilan de la situation épidémiologique du pays. 

Dans un entretien accordé à la télévision nationale, le ministre explique que "dans toute épidémie du genre, il y a toujours cette phase de croissance à laquelle il faut faire face avant de connaitre la décroissance jusqu’à arriver au cas zéro, donc c’est une prévision naturelle". Avant de préciser que "la majorité des cas ont présenté des signes mineurs, nous avons de plus en plus des cas graves et ce sont ces cas qui peuvent malheureusement aboutir à des décès, malgré les mesures prises par le gouvernement". 

"Il n'y a pas de raison de s'inquiéter"

Alors que certains Béninois regrettent l'allégement du dispositif anti-Covid, le ministre estime qu'"il n’y a pas de raisons de s’inquiéter, par rapport à certaines dispositions prises par le gouvernement". Il rappelle que "nous avons eu beaucoup de cas importés" mais qu'aujourd'hui, "nous avons des cas de contamination communautaire".  

En parallèle, Benjamin Hounkpatin explique que "la saison pluvieuse coïncide avec une augmentation du nombre de cas sur toute la zone côtière. Les autres régions du pays qui sont au chaud n’ont pas vraiment de nouveaux cas". Avant d'indiquer que "moins les populations vont respecter les gestes barrières, plus nous aurons des cas. Il faut intégrer l’obéissance en matière de règles. Le germe tourne autour de nous, mais tant qu’on ne l’a pas envoyé dans les voies aériennes, on ne peut pas l’avoir ni le transmettre si nous avons le masque et optons pour le lavage des mains et le nettoyage au gel hydroalcoolique". 

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