En Algérie, la vaccination contre le coronavirus débutera en janvier

C'est officiel : l'Algérie commencera à vacciner la population contre le Covid-19 à partir du mois de janvier 2021 !

Alicia Mihami
Rédigé le , mis à jour le
Le président algérien a annoncé le début de la campagne de vaccination pour 2021
Le président algérien a annoncé le début de la campagne de vaccination pour 2021

L'Algérie va commencer la vaccination contre le Covid-19 en janvier ! C'est ce qu'a annoncé dimanche soir le président algérien Abdelmadjid Tebboune. "J'ai instruit le Premier ministre à l'effet de présider, sans délai, une réunion avec le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus, en vue de choisir le vaccin adéquat anti Covid-19 et de lancer la campagne de vaccination dès janvier 2021", a écrit M. Tebboune sur son compte Twitter.

Le Premier ministre Abdelaziz Djerad a assuré récemment que l'Algérie "acquerra le vaccin anti-Coronavirus présentant des garanties certaines, d'où l'impératif d'éviter toute précipitation ou décision aléatoire". En attendant, les personnes atteintes du Covid-19 sont traitées dans les hôpitaux avec, notamment, de l'hydroxychloroquine.

Reprise du pouvoir

Près de 100.000 contaminations ont été recensées dans le plus grand pays d'Afrique depuis l’enregistrement du premier cas le 25 février dernier. Le pays déplore plus de 2.500 décès, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, publié dimanche. Le président algérien a lui-même contracté le coronavirus et se trouve encore en convalescence en Allemagne, où il a été hospitalisé en urgence il y a bientôt deux mois. 

Abdelmadjid Tebboune, âgé de 75 ans, a promis dimanche dernier de rentrer en Algérie "dans les plus brefs délais", lors de sa première apparition publique depuis la mi-octobre, dans une vidéo de cinq minutes. Depuis, il manifeste son retour aux commandes de l'Etat par des tweets quotidiens, mais les Algériens restent inquiets face à l'absence prolongé de leur président, qui rappelle la présidence fantôme d'Abdelaziz Bouteflika, maintenu au pouvoir après un AVC, en 2013, qui l'avait rendu incapable d'exercer correctement ses fonctions. 

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