Coronavirus à Djibouti : "la vitesse de circulation du virus augmente le risque d’infection des personnes fragiles"

Quelques jours après l’entrée en vigueur du déconfinement progressif à Djibouti, la pandémie de nouveau coronavirus (Covid-19) continue de gagner du terrain.

Badr Kidiss
Badr Kidiss
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L'Algérie fait partie des pays africains les plus touchés par l'épidémie de Covid-19 (Illustration)
L'Algérie fait partie des pays africains les plus touchés par l'épidémie de Covid-19 (Illustration)

Ça se complique ! A Djibouti, le coronavirus continue de faire des ravages. Rien que ce mercredi, 229 malades du Covid-19 ont été identifiés par les autorités. Selon le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Salah Banoita Tourab, il s'agit essentiellement de cas contacts, c'est-à-dire des personnes qui sont rentrées en contact avec des personnes atteintes par le Covid-19. De quoi s'approcher doucement mais sûrement de la barre des 3000 cas confirmés.

A la date du 28 mai à 12h, on recense au moins 2697 cas confirmés à Djibouti. "La vitesse de circulation du virus augmente le risque d’infection des personnes fragiles, plus vulnérables au virus, ce qui explique en partie les décès constatés ces derniers jours", a expliqué le Dr Salah Banoita Tourab. A ce stade, les autorités déplorent au moins 18 décès des suites du coronavirus. 

Tester tout le monde

Depuis l'apparition de la pandémie de nouveau coronavirus (Covid-19) à Djibouti, les autorités sanitaires ont réalisé plus de 24.000 tests de dépistage. Soit l'équivalent de plus de 2% de la population djiboutienne. 

Alors que la république de Djibouti s'est engagée dans un déconfinement progressif depuis le 17 mai dernier, le port du masque est devenu obligatoire dans tout le pays. Les autorités ont aussi mis en place des dispositifs de lavage de mains dans les lieux accueillant le public et s'assurent du respect d'une distanciation sociale.

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