Coronavirus : le Cameroun fabrique enfin sa chloroquine

La ministre camerounaise de la recherche scientifique et de l’innovation, Madeleine Tchuente, a annoncé la fabrication récente de 7 millions et demi de comprimés.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le , mis à jour le
Le Cameroun veut fabriquer sa chloroquine (photo d'illustration)
Le Cameroun veut fabriquer sa chloroquine (photo d'illustration)

De la chloroquine et de l’azithromycine à gogo. Si l’on en croit le gouvernement, le Cameroun dispose désormais d’importantes quantités de ces médicaments qui seraient susceptibles de soigner le coronavirus (Covid-19). La ministre de la recherche scientifique et de l’innovation, Madeleine Tchuinte, vient d’annoncer que 5 millions de comprimés de chloroquine et 2,5 millions d’azithromycine avaient déjà été fabriqués. Produits par l’Institut de recherches médicales et d’études des Plantes Médicinales (IMPM) de Yaoundé, ces médicaments ont déjà été mis à la disposition des patients.

Cette nouvelle a de quoi surprendre plus d'un, vu que les autorités camerounaises avouaient, fin mai, avoir des difficultés à se procurer les intrants nécessaires à la fabrication de la chloroquine et de l’azithromycine. Depuis, les autorités n'avaient plus communiqué à ce sujet. 

Attention à la fausse chloroquine

L’association chloroquine-azithromycine est utilisée dans la lutte contre le Covid-19 depuis mars 2020 au Cameroun. Au début, le ministre de la Santé, Malachie Manaouda, l’avait choisie comme solution provisoire. Avant que le conseil scientifique n'autorise finalement son insertion dans le protocole de soins.

La fabrication de la chloroquine a été ordonnée par le président camerounais, Paul Biya, le 9 avril dernier. Depuis, les autorités ont mis la main sur plusieurs cartons de fausse chloroquine à Douala. Au lieu de nous soigner, ces faux comprimés peuvent aggraver notre état de santé. Et même nous tuer… 

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