Tchad : c'est parti pour le centre national de lutte contre la drépanocytose

Au Tchad, la Fondation Grand Cœur de la Première dame du pays, Hinda Déby, vient de lancer la construction du premier premier centre de référence et de recherche pour la lutte contre la drépanocytose.

Badr Kidiss
Badr Kidiss
Rédigé le
Au Tchad, la Première Dame se bat contre la drépanocytose
Au Tchad, la Première Dame se bat contre la drépanocytose

Bonne nouvelle pour les Tchadiens atteints de drépanocytose ! La Première Dame Hinda Deby Itno vient de poser, à N'Djamena, la première pierre de construction du Centre national de lutte contre la drépanocytose. Cette maladie génétique, qui se caractérise par la présence de globules rouges à la forme anormale, tue beaucoup de personnes au Tchad. 

Classée au quatrième rang des priorités de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en matière de santé publique mondiale après le cancer, le sida et le paludisme pour la zone Afrique, la drépanocytose toucherait chaque année plus de 300.000 enfants dans le continent. Face à cette situation, la Fondation Grand Coeur intensifie sa lutte contre cette maladie génétique.  "notre quatrième année d’existence sera marquée par une lutte acharnée contre la drépanocytose", promet Habib Sahoulba, Secrétaire Général de la Fondation. 

Une unité de prise en charge, en attendant l'hôpital

Pour soulager tous les drépanocytaires du pays (nom des personnes atteintes de la drépanocytose), la Fondation Grand Cœur est à l'origine de plusieurs centres de soins. En plus de l'imposant Centre de lutte contre la drépanocytose qui sera construit au sein de l'hôpital de l'Amitié Tchad-Chine, la Fondation vient d'inaugurer une unité de prise en charge de la drépanocytose au centre hospitalier universitaire de l'hôpital de la mère et de l'enfant. 

"L'unité de prise en charge de la drépanocytose, le Centre national de lutte contre la drépanocytose et la formation des médecins matérialisent l'engagement de la Présidente de la Fondation Grand Coeur dans la lutte contre cette maladie," explique-t-on du côté de la Fondation. Maintenant que les bases sont posées, reste qu'il faudra améliorer le diagnostic de cette maladie. 

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