Non-respect du port du masque au Cameroun : qu'est-ce qu'on risque à Meiganga?

Alors que le coronavirus gagne du terrain au Cameroun, notamment à Meiganga, les autorités ont décidé de sanctionner le non-port du masque dans les lieux publics.

Arnaud Ntchapda
Arnaud Ntchapda
Rédigé le , mis à jour le
Le port du masque favorise la mauvaise haleine (photo d'illustration)
Le port du masque favorise la mauvaise haleine (photo d'illustration)

Le Cameroun serre la vis face à l'urgence sanitaire. Alors qu'il fait face à une augmentation des contaminations au coronavirus, le pays espère recevoir bientôt les vaccins du Covax. En attendant, certaines régions du pays continuent à enregistrer de nombreux cas de Covid-19. C'est notamment le cas de la région de l'Adamaoua, notamment dans la ville de Meiganga où le nombre de malades ne cesse d'augmenter. Face à cette situation, le sous-préfet Max Mbella Edjenguele a décidé d’user des grands moyens pour faire respecter les mesures barrières.

Pour endiguer l'épidémie, les autorités ont annoncé le début de la “phase répressive“. Celle-ci intervient “suite au relâchement observé dans le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement dans le cadre de la prévention et la lutte contre la propagation de la pandémie du Covid-19, et après la phase de sensibilisation engagée depuis 2020“, précise Edjenguele dans un communiqué. A l'heure où le port du masque est devenu anecdotique au Cameroun, le sous-préfet de Meiganga veut sanctionner les contrevenants. 

L'heure est à la répression

Depuis que le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux publics au Cameroun, le premier ministre Joseph Dion Ngute joue la carte de la sensibilisation. Mais à Meiganga, l'heure est à la répression. “Les magasins, lieux de culte, débits de boissons, boutiques, services publics, parapublics et privés qui n’auront pas de seau d’eau à leur entrée seront fermés ou sanctionnés“, prévient Mbella Edjenguele. Dans la rue, les personnes qui ne portent pas un masque de protection anti-Covid seront  interpellées et “conduites au commissariat de sécurité publique et à la Brigade de gendarmerie nationale“

En parallèle, le district de santé de Meiganga a "engagé des dépistages de masse dans les établissements scolaires et les communautés. Par ailleurs, tout patient hospitalisé et les garde-malades sont systématiquement dépistés dans toutes les formations sanitaires ".

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